#ChallengeAZ, Lignée Jouin, Génération XI – X , Sosa 1312 – 656
« Ne me dis pas que nous avons un guillotineur dans notre arbre ! »
Mais non Sydney, même si malheureusement il en fallait à une certaine époque, un homme de peine n’est pas un bourreau.
Regarde de plus près la définition du LAROUSSE UNIVERSEL en 2 volumes de 1922 :
« Homme de peine : qui fait les ouvrages les plus pénibles d’une maison, d’un atelier, d’une gare. »
c’est un ouvrier sans qualification ni spécialité qui assure des travaux pénibles physiquement, le plus souvent avec très peu d’outils. Ce métier est très souvent associé à la culture des champs.
C’est le cas de nos ancêtres Jean FAVRE et son fils Jacques. Nous voici donc au début du XVIIIème siècle. La vie n’est pas commode pour Jean et Catherine REBONDIS, celle qui est devenue sienne le 05 Mai 1716 à Donnemain Saint Mamès au cœur de la Beauce eurélienne, il leur faut élever et nourrir leur 7 enfants. Jean travaille aux champs, se loue aux fermes environnantes en tant qu’homme de peine. Les journées sont longues et épuisantes. Il enseigne autant qu’il le peut la valeur du travail et la satisfaction de vivre libre à ses enfants.
C’est ainsi que Jacques, son fils le suit et devient à son tour Homme de peine. De leur bras, ils vont travailler la terre avec toute la pénibilité qu’elle demande mais aussi avec tout l’amour dont elle a besoin pour offrir à ses familles les moyens de se nourrir et de vivre désâment.
C’est sur l’acte de décès daté du 03 Septembre 1738 de Marie Magdeleine FAVRE, benjamine de la fratrie que Jean, son père est qualifié d’homme de peine :

« Il me fait de la peine cet homme… »
Si tu maries l’homme de peine à la bonne à tout faire, tu obtiens la quintessence de la domesticité au bas de l’échelle sociale. Mais au moins ils avaient du boulot ! ils étaient essentiels à la vie de l’époque
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Oui tout à fait d accord !
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Ils étaient bien courageux et sans doute bien plus forts physiquement qu’aujourd’hui
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Oui sûrement. Chaque métier et chaque époque ont leur difficulté.
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