Aujourd’hui 2 Décembre, nous lançons notre enquête sur les soupes et veloutés de Noël.
Potage, velouté, bisque, consommé, quelque soit son nom, la soupe est l’un des plus anciens mets de l’histoire de l’humanité.
Sa genèse commence avec la domestication du feu par l’homme (- 800 000) qui lui permit de faire cuire les aliments et de diversifier sa nourriture : ainsi il fait chauffer de l’eau dans un pot posé dans un trou de pierres ardentes dans lequel il mélangera au gré de ces envies des os, de la viande, du poisson, des racines, des végétaux, des graines….
Le mot « soupe » (du latin suppa voulant dire « tremper ») désigne d’ailleurs au XIIe siècle, la tranche de pain qu’on arrose d’un bouillon qui peut être fait de vin, de céréales, de viandes, de volailles, de gibiers, de racines, d’herbes et qui est placée dans les écuelles de terre, de bois ou d’étain. La soupe est servie telle qu’elle ou fouettée pour changer de texture.
Aux Moyen-âge puis à l’époque gothique, les plus riches consomment les soupes agrémentées de miel, de verjus, de plantes aromatiques et les apprécient souvent très épicées.
Ainsi au XVII e siècle, la diversité des recettes de soupes s’est tant enrichie et embourgeoisée qu’elles ne sont plus assimilées à un plat de pauvre mais deviennent de précieux « veloutés », « crèmes », « consommés » placés à l’honneur sur les tables royales… Louis XV créera d’ailleurs « le potager royal » signe de son engouement pour les légumes et leur préparation.
Tous nos ancêtres ont mis à l’honneur ce plat, un jour ou l’autre, selon leur moyen, leur denrée et leur savoir-faire. Soit sous forme d’un simple bouillon de légumes, soit sous forme de minestrone en laissant quelques morceaux de légumes et parfois de viande ou de lard en ballade dans le « souper », histoire de bien caler les estomacs affamés.
Imaginez, Marie Anne Rose DUMOULIN (notre Sosa 247, génération VIII), en l’hiver 1850 à Sanvic : La petite Louise Amélie, à peine âgée de 6 mois, dort paisiblement dans son berceau. Son homme, Emile Prosper MALETRAS, rentre avec hâte d’une longue journée de travail. Sur le poêlon, mijote une bonne soupe confectionnée de ses mains. La soupe d’Etrilles va mettre à la foi du baume au coeur en ce jour de fête et apporter un peu de richesse aux estomacs au régime tout au long de l’année.
Vous ne connaissez pas la soupe d’Etrilles, tenez en voici la recette version XXIème siècle mais il est facile d’imaginer nos ancêtres à la pêche aux crabes en journée pour glaner ici et là le repas de fêtes tant désiré.

Enquête sur les soupes de Noël ? Soupe à l’oignon pour moi, le lendemain soir 😉
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J y ai pensé mais je voulais une recette un peu originale
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