#Geneathème, #ChallengeAZ 2024, lignée BATY
L’histoire de nos ancêtres est souvent liée à leur profession, dont beaucoup ont disparu aujourd’hui. C’est pour cela qu’en mars 2016, Généathème nous propose d’évoquer l’un de ces vieux métiers.
« Nous avons déjà étudié ce thème lors du challenge AZ 2021 dont vous trouverez le bilan ici : https://aucoeurdupasse.com/2021/12/01/challengeaz-petit-bilan/«
Mais il y a une profession dont je n’ai jamais entendu parler et qui m’interpelle : qu’est-ce qu’une trameuse ?
C’est Rose Florence MABIRE qui exerce cette profession du côté d’Etalleville en 1852 au moment du mariage de son fils Ambroise Fortuné MAUGER, issu de son mariage avec Hermand Caprès MAUGER.

Être Trameuse, c’est être en charge de la trame lors de la fabrication du tissu. La chaîne et trame se fabriquent par tissage, une technique de fabrication textile. Cette méthode consiste à entrecroiser deux ensembles de fils : les fils de chaîne et les fils de trame. Le processus se déroule sur un métier à tisser. Ainsi, ce procédé crée un tissu plat et stable, reconnu pour sa solidité et sa régularité.
Une trameuse peut être facilement confondue avec une tisserande, car très souvent, les femmes savaient faire l’un et l’autre.
A la fin du 18e siècle, la filature et le tissage du coton étaient des activités essentiellement rurales. En 1825, l’apparition du tissage mécanique dans de grandes entreprises industrielles concurrence le tissage à domicile, qui reste quand même une activité importante jusque dans les années 1860. Des familles entières vivent de ces activités. Comme c’est le cas ailleurs, on travaille la laine depuis plusieurs siècles, mais s’y ajoute, depuis le 18e siècle, le travail du coton provenant des Etats-Unis via les ports du Havre et Rouen. En 1860-61, la guerre de sécession aux Etats-Unis stoppe les importations de coton et la forte baisse des droits d’importation sur les toiles anglaises va signer l’arrêt de ces activités dans nos villages.


« J’ai appris plein de choses intéressantes. Et toutes nos excuses à vous, chers lecteurs, pour notre retard. On reprend demain avec la lettre U comme … »
Il nous reste qu’ Une après midi pour boucler l’article, Go !
Une amie généablogueuse très informée sur les professions du textile m’ apporté cette précision que je me dois de partager avec vous : Il semble y avoir peu de différence entre le métier de trameuse et celui de tisserande « hormis celle de la segmentation du travail avec la mécanisation du tissage. A fortiori dans votre région en ce milieu XIXe siècle. Je dirais que la trameuse est une ouvrière d’usine seulement chargée d’alimenter les navettes (qui servent à passer la trame).Segmentation des fonctions qui permet aussi de limiter les salaires. » Merci Elisabeth Loir-mongazon du site https://olbn.substack.com/ |
Une amie généablogueuse très informée sur les professions du textile m’ apporté cette précision que je me dois de partager avec vous : Il semble y avoir peu de différence entre le métier de trameuse et celui de tisserande « hormis celle de la segmentation du travail avec la mécanisation du tissage. A fortiori dans votre région en ce milieu XIXe siècle. Je dirais que la trameuse est une ouvrière d’usine seulement chargée d’alimenter les navettes (qui servent à passer la trame).