Petit rappel : Ce challenge est un ensemble de discussions entre les plus jeunes membres de notre famille proche (mes neveux et nièces âgés de 4 à 11 ans, avec l’autorisation de leurs parents) et notre désormais célèbre GénéaChat, Sydney !
Maëlyne : Il me font peur les chevaux et pourtant, j’aimerais bien faire de l’équitation comme ma copine.
Nous avons tous des peurs vis à vis des animaux pour des raisons parfois inexplicables. Mais, sais-tu qu’avant les animaux n’étaient pas considérés comme des animaux de compagnie ou de loisirs, mais plutôt comme des « outils », si on peut dire.
Maëlyne : Non, je ne savais pas. Il faut que tu m’expliques ça ! Et nos ancêtres ? Avaient-ils des chevaux ?
Dis, Sydney raconte nous une histoire !! Oui, Sydney, lisse tes moustaches et dis-nous tout !!
Le lien entre le cheval et l’homme est très lointain. Autrefois, le cheval était un pilier du transport, de la guerre et du travail agricole. Il servait à se déplacer (seul ou en char), à transporter des marchandises et du courrier, à labourer les champs, et à combattre dans la cavalerie ou être aux trasports des chars.
En temps de guerre, la cavalerie, composée de soldats à cheval, a longtemps été une force militaire puissante. Les chevaux tiraient aussi des chars de guerre, des chariots d’artillerie et servaient à la reconnaissance ainsi qu’au transport de messagers sur le champ de bataille.
Pour le transport, Le cheval était une monture essentielle, permettant des déplacements plus rapides sur de longues distances. Au Moyen Âge, une lieue, soit environ 4 km, représentait la distance parcourue en une heure à cheval. Les chevaux tiraient des véhicules à roues comme des chariots, des charrettes et des diligences, facilitant le transport de personnes et de marchandises.
Dans le monde agricole, les chevaux de trait servaient à labourer les champs, tirer les charrues et autres équipements agricoles, remplaçant souvent le bœuf car plus rapides. Ils étaient aussi utilisés dans les vignobles pour leur agilité et pour éviter de tasser le sol.
Dans notre généalogie, je ne sais pas si nos ancêtres ont été propriétaires de chevaux, mais ils ont dû forcément en utiliser pour leur culture ou leur déplacement.

Votre arrière-grand-père Albert HOUEL a effectué son service militaire au sein du 1er régiment de spahis algériens qui est une unité de cavalerie de l’armée française. Cette cavalerie à cheval est la mieux adaptée pour circuler dans des zones où la géographie ne permet pas aux véhicules de circuler. L’armée parle de « monture à cheval », mais la réalité montre des ânes, souvent têtus, comme le dit la fameuse réputation, mais qui ont malgré tout une résistance a la charge, à la distance tout aussi impressionnante.
Du côté de vos cousines, leur arrière-grand-père André PATY a longuement effectué des travaux au sein de la ferme familiale, comme en témoigne cette photo.

Et maintenant les chevaux sont à la retraite dans les centres équestres !
Dis Sydney, tu reviens demain, hein, dis !! Car demain c’est la lettre D comme … Demain !!!