Petit rappel : Ce challenge est un ensemble de discussions entre les plus jeunes membres de notre famille proche (mes neveux et nièces âgés de 4 à 11 ans, avec l’autorisation de leurs parents) et notre désormais célèbre GénéaChat, Sydney !
Alice : J’en ai marre. A l’école je connais pleins de choses mais à chaque fois, je perds des points à cause de l’orthographe . C’est nul !!
Tout le monde peut faire des érreurs. Pour progresser il faut les comprendre pour éviter de recommencer. Mais vous savez que même dans les registres de vos ancêtres, on peut trouver des erreurs qui peuvent créer parfois des problèmes.
Ah oui ??? Allez vas-y, raconte-nous tout ça.
Dis, Sydney raconte nous une histoire !! Oui, Sydney, lisse tes moustaches et dis-nous tout !!
Il était une fois une petite fille nommée Armandine Hélène. Elle est née il y a très, très longtemps, le 18 décembre 1871, dans un joli village, celui d’Ecoman dans le Loir-et-Cher. Ses parents, Louis et Victorine, étaient très contents, car leur première petite fille Marie Frosine n’a pas vécu longtemps. Alors, quand Armandine est arrivée, c’était la fête à la maison !
Le papa, Louis, ne savait pas lire ni écrire. Quand il est allé à la mairie pour déclarer la naissance de sa fille, l’officer d’état civil a écrit le nom de famille : COURCIMAULT. Quand il a relu au père, il a dit « oui, c’est ça ! », mais il n’a pas vu la petite erreur.
Pendant des années, tout le monde a cru que c’était le bon nom.
Quand Armandine est devenue une grande fille et qu’elle a eu un amoureux, elle a remarqué quelque chose de drôle ! Son nom de famille avait un « T » à la fin (COURCIMAULT), mais le nom de son grand-père se terminait par un « X » (COURCIMAUX) ! C’était bizarre, non ?
Alice : Oh là là, il y a une erreur quelque part ! Mais comment elle a su ?
Comment elle su ? ça je l’igonre. Mais elle voulait se marier avec son vrai nom, alors elle est allée voir des messieurs gentils qui travaillent au tribunal (c’est comme des super-arbitres des papiers officiels). Ils ont regardé tous les papiers et ont dit : « Oui, c’est vrai, il faut corriger ! Le vrai nom, c’est avec un ‘X’ ! ».
Grâce à cette correction, Armandine Hélène COURCIMAUX a pu se marier avec son amoureux, Henri BOURDIN le 02 juillet 1894. Et devinez quoi ? Henri était son beau-frère ! Cela devient une histoire un peu compliquée, mais c’est une autre aventure !
Même si le nom d’Armandine a été corrigé, celui de son frère Abel, né après elle, est resté avec le « LT » quand il s’est marié quelques années plus tard. Pourtant, lui, il savait lire ! Personne n’a pensé à changer son papier à lui aussi !
Le plus rigolo dans tout ça, c’est qu’il y avait plein de gens avec le même nom (avec le « LT » ou avec le « X ») dans le village et maintenant, cela devient vite un sac de noeuds pour le généalogiste qui veut retrouver ses ancêtres.

Alice : On se croirait chez les DUPONT et DUPOND !!!!
Demain, la lettre F fait son apparition !!
Une démarche que je n’ai pas rencontrée dans des registres du 19e siècle, merci Sydney !
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A l’oral, on entend le même nom, mais les variantes nous compliquent la vie.
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Et voilà pourquoi on se triture les méninges à la recherche de nos aïeux. Et je vous rassure du côté de la Pologne, c’est la même chose 😅
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Mon grand-père (DEGENNE) disait toujours que les DEGENNES (avec s) n’étaient pas de la famille. Complètement faux, évidemment. Simple erreur de l’officier d’état civil. C’est la même chose pour les patronymes qui se terminent par le son « o » (EAU, AU, EAUX, AUX, AULT, AUT…)
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