Généathèmes Avril 2021 – Naissances Multiples

#Généathèmes

Geneatech relance les Généathèmes, grand challenge lancé par une généalogiste bloggeuse de renom : Sophie de la Gazette des Ancêtres !

Le thèmes de ce mois d’Avril 2021 nous offre la possibilité de regarder d’un peu plus près les naissances multiples de notre généalogie.

Allons-y !!

La naissance de jumeaux, et a fortiori de triplés, constitue un événement remarquable qui frappe les imaginations et reste vivace durant plusieurs générations dans les récits familiaux. La ressemblance extrême, physique ou morale, ou au contraire l’opposition radicale des caractères et des destins, la forte mortalité en bas âge de ces enfants, sont autant de clichés populaires qui méritent d’être analysés au sein de notre généalogie.

Dans la famille, j’ai toujours entendu dire que le fait de mettre au monde des jumeaux, c’était « dans les gênes », même si cela pouvait « sauté » quelques générations. Donc si je suis cette logique, je devrais trouver des naissances multiples assez régulièrement tout au long des générations. Que nenni !!! Ah heureusement, que je ne me fies pas à la mémoire familial !!!

Prenons la généalogie avec toutes les valeurs statistiques qu’elle peut nous offrir et qu’apprenons-nous ? :

Du plus loin de que j’ai pu remonter, je retrouve un total de 12 naissances gémellaires de la génération 12 à la génération de mon ainée avec une égalité parfaite dans la répartition des sexes ! Quelle parité !!

La majorité l’emporte de mon coté par rapport à la branche de mon mari avec 8 contre 4 duos de naissance.

Que pouvons nous dire de plus ? Ah oui, une chose qui dément les « ont dit » familiaux : Toutes les générations de sont pas représentées loin s’en faut et si les générations se suivent, on saute d’une branche à l’autre à une époque où elles ne sont pas reliées par l’union de leur progéniture.

Les décès en bas age sont très fréquents dans les naissances gémellaires surtout avant le XXème siècle et ce fait scientifique se vérifie dans notre généalogie : avant 1870, tous les jumeaux meurent avant leur dixième année.

Petite pensée pour le seul jumeau faisant partie de la lignée directe, notre Sosa Simon PERSON pour lequel je me fais le devoir de vous écrire sa vie, dès que j’ aurais obtenu toutes les réponses à mes questions.

Evidemment, tout ceci n’est qu’un point de vue statistique et ne tient pas compte des duretés de la vie à chaque époque, du manque de soins journaliers et médicaux, de la fragilité de la vie de ces petits nourrissons et de celle de leur mère qui peine à offrir au monde deux nouvelles vies.

Ce n’est pas tant l’originalité des naissances que je veux saluer ici, c’est avant tout les mères que j’aimerais honorer : A Elles, qui ont porté dans leur corps deux êtres, qui ont peiné par la surcharge des travaux familiaux, l’éducation et la surveillance des autres enfants de la fratrie. Elles ont toutes leur importance et pour nombreuses d’entre elles, elles ont connu la douleur de perdre leurs petites êtres chers quelques jours, quelques années après. Double sacrifice. Terrible vie.

Parmi elles, deux sortent du lot :

• Marie BROSSART, épouse de Mathurin HULLIN, notre petit lapin familial avec ses 21 enfants ! A elle seule, en tant que seconde épouse elle a eu 10 enfants dont 2 paires de jumeaux.
• Denise LEHAIE, mère de 9 enfants dont 2 paires de jumeaux et jumelles qui est la grand-mère de mon mari.