Aujourd’hui, nous allons parler d’Onomastique ou presque.
« De quoi ? Nous sommes à la lettre Q pas la lettre O ! »
Oui je sais bien mais pour répondre à la question, il faut étudier tous les prénoms de notre Généalogie.
L’Onomastique est une branche de la lexicologie qui étudie l’origine des noms propres. (On distingue l’anthroponymie, qui étudie les noms de personnes, et la toponymie, qui étudie les noms de lieux.)
Moi je vais dévier un peu en m’intéressant aux prénoms et en établissant quelques statistiques :
Aujourd’hui nous avons enregistré 2378 personnes dans notre généalogie et cela représente 586 prénoms différents quelque soit leur position dans l’état civil des ancêtres.
« Commençons par les dames, les gagnantes sont … »
« Et c’est de la triche les Marie sont aussi bien des filles que des garçons !! »
C’est exact !! J’en avais déjà parlé d’ailleurs dans cet article : https://aucoeurdupasse.com/2021/08/24/les-marie-de-notre-arbre/
Les « Madeleine sont aussi très originales car ce sont les seules à avoir 5 orthographes différentes.
« et les gars alors ?? «
En prenant les 13 prénoms les plus utilisés, on obtient déjà 66% de notre ascendance.
On remarquera au fil des actes d’une même personne que quelques disparités dans les prénoms peuvent apparaitre :
- Une inversion dans les prénoms :
Souvent par l’habitude d’appeler son enfant par l’un des prénoms plutôt qu’un autre, celui-ci apparait dans les actes de la vie quotidienne, il devient alors le prénom usuel.
Un exemple très concret et relativement récent, mon arrière-grand-père Marie Charles Alfred, se faisait communément appeler Alfred.
- Des divergences orthographiques :
Il n’existe pas de règle orthographique sur les prénoms et ceux-ci dépendent grandement du degré d’instruction du rédacteur de l’acte. Anthoine deviendra Antoine, Henry deviendra Henri ou encore Jehanne qui deviendra Jeanne.
- Féminisation des prénoms :
Comme il est courant que le père donne son prénom au premier de ses enfants, il est aussi courant qu’il soit féminisé pour s’adapter au sexe de l’enfant François/Françoise, Jean/Jeanne.
- Transmission des prénoms :
Quand un père décide de donner ses prénoms à son enfant, alors le casse-tête chinois commence pour le généalogiste car à chaque document trouvé, il faut vérifier et revérifier les données afin d’être sûr de savoir à qui le document fait référence.
Là où cela devient complexe, c’est quand le phénomène de répétitivité se reproduit sur plusieurs générations.
Dans cette symbolique, on peut supposer que le père souhaite transmettre une filiation, une empreinte du passé pour que son enfant puisse perpétuer la famille. La notion de transmission et d’existence familiale est très importante et souvent une famille est connue et reconnue parce qu’un membre a une belle profession ou a réalisé une belle action d’où l’expression « fils du père … ».
Dans notre arbre, on trouve 32 familles dont le père a transmis son prénom à l’un de ses fils. Si on occulte le patronyme, c’est le prénom jacques qui est le plus souvent transmis.
Au sein d’une même famille, un prénom est transmis jusqu’à 4 générations, sur la période du XVII et XVIIIème siècle :
Et c’est au sein de la famille ANDRY que la transmission entre père-fils est la plus fréquente avec 3 prénoms transmis sur 6 générations :
« Très intéressant tout ça mais je préfère quand même ceux que l’on voit moins souvent ! Ils sont plus drôles ! »
Mais l’alphabet n’est pas fini donc, à Lundi pour la Lettre R comme R ….
« Comme … Reposez vous bien ! »
Au Coeur du Passé 
Il faut compter aussi sur les prénoms paravent qui cachent le protestantisme de la famille ou qui sont indices pour un père inconnu…
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