K comme … KOCH

#ChallengeAZ

Dans cet article , je vais m’attarder sur la famille KOCH dont nous avons déjà parlé un peu dans plusieurs articles.

« Oui !! Les normands du Terroir de Caux ! »

Rencontrer un membre de la famille KOCH, qui pour moi serait un « grand tonton » un peu éloigné de par le temps, la distance ou tout simplement par le cours de la vie toujours aussi intrépide que nous menons, a été pour moi l’occasion d’apprendre plein de choses !

« En même temps, deux généalogistes sur une même branche, de quoi peuvent-ils bien causer, dis-moi ? De leurs ancêtres forcément ! »

Le partage des informations fut riche à tout point de vue, tant sur les données en elles-mêmes, que sur les histoires et souvenirs que l’on essaie vainement de faire perdurer à travers les générations. Les outils utilisés étaient également discutés car la différence d’âge fait que nous avons appris la généalogie de manière différente mais pour aboutir à la même chose : Une passion pour les histoires de vie de nos anciens.

C’est ainsi que j’ai pu compléter de mon côté mes données, confirmer certains points d’interrogations, apporter un visage a certains d’entre eux pour mieux les connaître.

Et figure toi, que la famille KOCH n’est normande que sur les 5 générations les plus récentes !

« Quoi ??!! Ils ne seraient pas si normands que ça ! »

En effet, grâce au tonton et après recoupement, voici l’origine de la famille :

Le patronyme KOCH n’a rien en soi de très « normand ». Il nous vient de Tchécoslovaquie ou plus exactement de l’empire Austro hongrois, un bourg appelé Nikebourg ( province de Moravie). D’ après les documents officiels, François KOCH est arrivé en France à Royville en 1809, en tant que prisonnier autrichien ( ce point reste à éclaircir). Libéré de ses obligations militaire en 1815, il a choisi de rester en France et de s’y installer auprès de Sophie DAMMAME, qui deviendra son épouse le 1er Mai 1816. Avant cela, François dû demander un certificat de notoriété auprès des autorités française. L’avis du juge de paix de Bacqueville-en-caux et plusieurs témoignages sont transmis au tribunal de 1ère instance de Dieppe qui valide le 03 Avril 1816 son engagement en tant que citoyen français ( Je suis encore à la recherche des ces documents afin de savoir si ils contiennent des éléments intéressants). Le mariage suivra et sera fécond avec la naissance de 7 enfants.

Il y a eu bien des problèmes avec l’orthographe KOCH et sa prononciation, le transformant parfois en COCH ou COFFRE comme cela fut le cas lors du décès de Francois en 1836 à Offranville.

« Bah nous voilà bien ! Tu ne nous emmènes pas en République Tchèque pour faire des recherches, j’espère !! »

Et pourquoi pas…

« A demain pour le L comme …La folle-dingue, ma maitresse !!! Je retourne me coucher ! »