#ChallengeAZ
« Eh ! mais ce n’est pas tout à fait le titre que j’ai annoncé hier !!! M’aura-t-on menti ? »
Oui… enfin non mais entre temps, j’ai remis en cause mon alphabet et il faut dire que la lettre N ne m’inspirait pas beaucoup au départ. Donc, je me suis adaptée à ton titre loufoque .Un jour, tu comprendras, Sydney, qu’un amateur en écriture d’histoires familiales remet continuellement son travail en cause !!! Bref, passons.
« Je garde cette imposture en mémoire…Mais bon c’est tata Charlotte qui va être déçue .. J’ dis ça, j’dis rien ! Et puis comment peut-on oublié un nouveau-né … non mais vraiment !! »
Rhoo, arrête d’être ronchon et écoute un peu l’histoire que je vais te raconter :
J’ai pu avoir accès au livret de famille de mon arrière grand-mère maternelle, celle qu’on appelait souvent la grand-mère SIARD, Julienne Christiane.
Je vous ai déjà parlé d’elle ici : Médaille de la famille française
Si elle a eu le mérite d’élever seule ses 5 enfants, j’ai découvert qu’il y en avait un sixième, que la mémoire des anciens a totalement occulté. C’est ce document familial qui nous permet de parler de lui aujourd’hui :
Un petit garçon a vu le jour le 18 Mai 1946 dans le foyer familial. Il se prénommait Gérard Jean Claude, fils de Raphaël Alexandre et de Julienne Christiane, il est déclaré par sa grand-mère maternelle, Lucie Louise THIERRY. Six mois après, son décès est constaté à l’hôpital de Paris du XIIIème arrondissement.
Quel peut-être la raison de son décès ? Seul les fantômes du passé le savent.
« Courte vie. Mais au moins, tu l’as rattaché à la famille. »
« On se retrouve pour la lettre O comme … Où vas -tu nous emmener demain ? »
Alors, vu l’heure, je l’ignore encore !!
« Na, voilà !! »
Au Coeur du Passé 
Les autres enfants étant nés après, ils n’ont pas du avoir connaissance de ce frère, les adultes leur cachant cette tragédie pour les préserver
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C est exactement ça !! Le second enfant du couple n est arrivé qu après la guerre
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Si l’enfant est mort dans un hôpital parisien, peut-être y-a-t-il des documents aux archives de l’APHP?
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J’ai constaté que beaucoup, pas tous mais beaucoup de personnes se lançant dans leur arbre ont tendance à ne pas toujours inscrire ses nouveaux-nés morts en bas âge ou ceux mort-nés qui n’ont pas eut de prénoms. Je trouve toujours un peu triste… ils ont fait partie d’une fratrie, même s’ils n’ont pas vécu. Dans les familles je pense qu’on ne les évoquaient pas – soldat pour des raisons probablement diverses- et leur souvenir à été oublié. J’ai eut le même cas que vous avec mon arrière-arrière grand-mère. Il était inscrit dans son livret 🙂
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