H comme … Hermeline

#Geneathème, #ChallengeAZ 2024, lignée KOCH

Effectivement, quelle perspicacité ! Simplement avec le titre, tu as réussi à deviner ce que je fais ! Alors le thème de ce jour est : comment résoudre une « enquête » qui nous a été demandée.

Le prénom d’ Ermeline apparaît pour la première fois en 1858 lors de la naissance de Louise Ermeline POTDEVIN née à Gruchet-Saint-Siméon (76), fille née de l’union de François Alexis et d’ Elisabeth Félicité PERE.

Je suppose qu’il était le prénom de sa marraine comme il était souvent coutume de le faire. J’ai fait une demande au diocèse pour obtenir l’acte de baptême correspondant afin de savoir si j’ai raison.

La jeune Ermeline des souvenirs de Suzanne est celui de sa tante Ermeline Marie, troisième enfant de Louise Ermeline et de son époux Jules Emile GUEVILLE. Née à Gruchet-Saint-Siméon le 18 décembre 1881, je sais d’elle qu’elle est tisserande.

À peine âgée de 19 ans, elle devient mère célibataire d’un garçon que son père Jules Emile déclare en mairie et nomme André François Augustin. Je n’ai pas trouvé de mariage pour Ermeline Marie. Je suis encore à la recherche de son décès sûrement à Lammerville puisque ses parents y sont inhumés.

Le tisserand savait tisser des tissus ou étoffes, à la main ou à la machine. L’équivalent féminin s’appelait une tisserande.

Alternativement, le tisserand était un artisan qui travaillait sur un métier à tisser, un appareil utilisé pour tisser des étoffes et des tapisseries. L’objectif principal de tout métier à tisser est de maintenir les fils de chaîne sous tension afin de faciliter l’entrelacement des fils de trame.

Au début du 17e siècle, les colons français arrivés en Nouvelle-France qui savaient tisser le faisaient très simplement et par nécessité : ils filaient la laine à la maison et tissaient des vêtements et des couvre-lits très rudimentaires. Par la suite, les métiers à tisser ont commencé à apparaître dans les maisons et les jeunes filles ont appris le métier. Les pièces qu’elles créaient pouvaient ensuite être utilisées comme troc pour la famille.

Il existe des cas documentés de tisserandes itinérantes. Ces tisserandes se rendaient dans des maisons ou dans des villages voisins avec leur rouet, où elles étaient embauchées pour effectuer des tâches de tissage spécifiques. Certaines prenaient moins d’une journée et d’autres pouvaient prendre des semaines. La tisserande était souvent embauchée sur une base saisonnière, où elle passait quelques jours chez son client à réparer des vêtements pour la saison à venir. Elle transportait sa roue dans une brouette ou un traîneau, selon la saison.

En ville, certaines tisserandes allaient de porte en porte, montrant leur linge aux résidents, prenant des mesures, revenant avec des vêtements cousus et apportant des ajustements si nécessaire.

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