#Geneathème, #ChallengeAZ 2024, lignée Andry
« Loto ! Quine ! Bingo ! J’ai gagné !!!! Allez, donne-moi une belle ration de croquettes … s’il te plaît !! »
Comme tu es drôle mon Sydney, mais cela ne se passe pas comme ça. En juin 2018, Sophie Boudarel évoque le fait que parfois, envahi par nos ancêtres, nous avons du mal à en choisir un plus particulièrement que les autres. Donc elle propose un générateur de numéro pour un tirage au sort magique d’un numéro de Sosa. Vous voulez tester ? Cliquez sur ce lien : https://la-gazette-des-ancetres.fr/geneatheme-archives-ancetres/
Et faisons un petit rappel sur la numérotation des Sosas : Pour structurer au mieux le résultat de toutes ces recherches de documents et d’informations, chaque individu se voit attribuer un numéro : Le Numéro Sosa. Cette représentation familiale a été mise au point par Jérôme de Sosa en 1676. Cette numérotation est la plus pratique et la plus utilisée pour l’établissement d’une généalogie ascendante :
- La numérotation part de la personne dont on fait l’ascendance, c’est le « de-cujus », il porte le numéro 1.
- Chaque ancêtre a un numéro invariable.
- Le père porte un numéro égal au double de celui de l’enfant, et la mère porte un numéro égal au double de celui de l’enfant + 1.

« Alors on va éviter les générations contemporaines et on va rester dans le raisonnable. Tu sélectionnes un chiffre entre 20 et 500 et … »

Le 106 qui sort !!
Allons à la rencontre de Louis Augustin CLAUDON : tandis que Bernadette SOUBIROUS affirme être témoin de maintes apparitions de la Sainte Vierge à la grotte de Massabielle à lourdes, la Compagnie des chemins de fer de l’Est inaugure la ligne numérotée « ligne 40 », qui relie Paris-Est à Mulhouse-ville. Mais peu importe les activités nationales, toute la famille est à la joie de l’arrivée de ce petit homme. Après un fils, Jules Marie Félix né en 1850, une fille, Elisa Julie, qui vient au monde en 1854, Jean Jules et Louise LECLERC accueillent donc un second garçon le 29 avril 1858 à Villejuif (94).
Il devient cultivateur comme l’était son père. Difficile de savoir ce qu’il le pousse à partir à près de 200 kilomètres de chez lui, mais on le retrouve à Pont-de-Gennes dans la Sarthe en 1885.
« Moi je sais , je sais : il est peut-être parti à cause de la guerre franco-allemande de 1870-1871, parfois appelée guerre franco-prussienne, guerre de 1870 ou guerre de septante. C’ est un conflit qui oppose, du 19 juillet 1870 au 29 janvier 1871, la France à une coalition d’États allemands dirigée par la Prusse et comprenant les vingt-et-un autres États membres de la confédération de l’Allemagne du Nord, ainsi que le royaume de Bavière, celui de Wurtemberg et le grand-duché de Bade. La commune de Villejuif est ravagée par le combat de la redoute du Moulin de Saquet en 1871 tenue par les communards et tombée par traîtrise entre les mains des troupes versaillaises dans la nuit du 3 au 4 mai 1871. »
Mais quelle culture dis-moi ! C’est possible, mais nous le saurons jamais. S’ il tente d’échapper à la misère qui sévit, dans la campagne sarthoise, il rencontre la douce Augustine Marie HULLIN.
« Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants. »
Mais tu vas bien trop vite, Sydney !! Effectivement, je suis d’accord, ils se sont unis le 26 février 1885 à Pont-de-Gennes , village qui tient son nom du pont romain édifié sur l’Huisne au XVe siècle. De l’édifice originel de l’an 50 ne subsistent aujourd’hui que quelques arches. Mais Augustine Marie est originaire de la paroisse de Lombron, qui se situe à seulement quelques kilomètres au nord. Quelques mois plus tard, naît leur fille aînée Augustine.
« Mais… mais … elle est née que 4 mois après le mariage… donc … ils ont fêté Pâques avant les rameaux !!! Rhoooo !!! »
Ce n’est pas non plus, un problème en soi puisque la situation de la demoiselle a été régularisée avant la naissance de l’enfant. Et s’en suivra 5 autres enfants : une fille, Marcelline en 1886, le premier garçon Louis Auguste en 1889, puis un second, Marcel Louis Augustin en 1890. Deux filles terminent cette fratrie : Julienne Louise Augustine en 1893 et la benjamine Alice Andrée Augustine en 1900. Malheureusement, seules Augustine, Alice et Marcelline atteignirent l’âge adulte permettant une descendance.
Louis Augustin aura la chance d’être épargné, si on peut vraiment se permettre ce mot, par l’appel de la mobilisation générale de 1914. Se doute-t-il un instant des atrocités que vont subir ses compatriotes, voisins et amis ? Certains n’en reviendront pas, et c’est fatigué des atrocités du monde, qu’il s’éteint à son domicile de Villejuif, le 29 décembre 1919, il a 61 ans.
« Je suis bien content de ce petit tirage au sort. On a ainsi pu retracer quelques pans de sa vie. C’est à refaire. Mais en version « all in the game » ( tous dans le jeu) ! Allez tout le monde au tirage ! Moi, je veux de la lecture pour mes longues soirées d’hiver, comme ça, on arrêtera de me dire que je fais tout le temps la sieste ! »
Allez Bonne nuit Sydney, à demain pour la lettre M comme …
J’adore !
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