Challenge AZ 2025 : H … comme Huilier

Petit rappel : Ce challenge est un ensemble de discussions entre les plus jeunes membres de notre famille proche (mes neveux et nièces âgés de 4 à 11 ans, avec l’autorisation de leurs parents) et notre désormais célèbre GénéaChat, Sydney ! 

Bonjour les enfants ! Aujourd’hui, nous allons parler d’un vieux métier qui a presque disparu. Eh oui, il y a longtemps, il existait plein de métiers qu’on ne voit plus aujourd’hui.
Est-ce que vous en connaissez ?

Très bon exemple, Alice ! Avant, les vendeurs de journaux criaient dans la rue : « Lisez le journal du matin ! Grand nouvelle du jour ! » Aujourd’hui, on achète plutôt nos journaux au bureau de presse/tabac.

Mais le métier dont je veux vous parler aujourd’hui est beaucoup moins connu… Il s’agit du métier d’huilier !


Allez, raconte-nous, Sydney ! Oui, Sydney ! Lisse tes moustaches et dis-nous tout !

Un huilier, les enfants, c’était la personne qui fabriquait de l’huile — l’huile qu’on utilisait pour cuisiner, mais aussi pour faire du savon ou même pour s’éclairer avec des lampes à huile !

Ah, bonne question ! L’huilier travaillait souvent dans un moulin à huile. On y apportait des sacs remplis de graines de colza, de lin, de noix ou de tournesol.
Ces graines étaient d’abord écrasées avec de lourdes meules de pierre. Le moulin sentait alors bon la noisette et la terre chaude.

Ensuite, on mettait la pâte obtenue dans de grands sacs en toile ou en paille. Ces sacs étaient empilés les uns sur les autres sous une presse en bois. En tournant une énorme manivelle, l’huilier faisait descendre la presse qui écrasait les sacs pour faire couler l’huile.
Petit à petit, un filet doré s’écoulait dans une bassine en cuivre.

Mais le travail ne s’arrêtait pas là !
L’huile devait encore être chauffée, décantée et filtrée pour être bien claire.
C’était un travail long, fatigant, et parfois dangereux, car les machines pouvaient écraser les doigts si on n’y faisait pas attention.

En France, entre 1800 et 1900, on comptait environ 50 000 huiliers !
Ils travaillaient surtout dans les campagnes, près des moulins à eau ou à vent.
Certains huiliers vendaient ensuite leur huile sur les marchés, dans de petites bouteilles en verre ou dans des pots en terre cuite.

Oui, mais pas toujours ! Quand l’huile chauffait trop, ça sentait parfois… un peu le brûlé ! 😄
Mais malgré la chaleur, le bruit des meules et la fatigue, les huiliers étaient fiers de leur travail. Grâce à eux, les familles pouvaient cuisiner, s’éclairer, et même fabriquer du savon.

Dans notre généalogie, je n’ai qu’un homme qui a pratiqué ce métier. Il s’agit de KOCH Jean-François. Il est né le 27 Mars 1817 à Royville, en Normandie. Son père, François, était domestique et sa maman Marie Marguerite Sophie DAMMAME fileuse. Lorsqu’il se marie le 06 mai 1843 à Lammerville avec Marie Sophronie LAUTOUR, il est noté de profession huilier. Malheureusement, nous n’avons aucun autre détail concernant le lieu où il exerçait son métier ni qui était son patron.

Merci, Sydney ! C’est un métier qu’on n’oubliera pas !

A demain !!

A non ! Demain, je vais me mettre en boule sous la couverture du canapé et faire une longue sieste, car je suis épuisé. Mais on se retrouver lundi pour la suite de l’alphabet.

  Une réflexion sur “Challenge AZ 2025 : H … comme Huilier

  1. Avatar de lportemarzin
    lportemarzin
    9 novembre 2025 à 9 h 58 min

    Je crois bien ne pas avoir d’humilier dans ma généalogie mais quelques meuniers, qui travaillaient dans une sorte de moulin 😉
    Merci, Sydney, bon dimanche de repos 🐱

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