Bombardement de la Guerre 1939-1945, Hommage à Marcel PATY

#GeneaSaint – Collatéral Lignée PATY – Génération 4

Des « Marcel » et « Marcelline », j’en ai toute une guirlande dans notre généalogie, mais celui ci, il me tient particulièrement à cœur de vous le présenter : En ce jour de saint Marcel, je vous présente Marcel PATY !

Mais est-ce son véritable identité ?

Remontons un peu dans l’histoire, pas trop loin, mais suffisamment pour changer de siècle : XXème, 1917 exactement.

En 1917, alors qu’un froid glacial s’installe sur tout le pays, à Ecoman (41), on s’apprête, on se fait beau car en ce jour du 8 janvier, Léontine COURCIMAULT et Isaie PATY vont s’unir et se dirent oui ! Quelle joie dans les familles !! De leur union amoureuse, ils auront 6 enfants.

Afin d’établir la composition complète de la famille, les registres de recensement sont les plus complets pour mes recherches à ce moment-là et voici ce qu’ils nous apportent en ce début de XXème siècle :

Recensement 1921
Recensement 1926

Tiens, Léontine joue encore des tours à l’administration et se fait recenser comme étant Yvonne ! ( un jour de vous raconterai son histoire car elle m’a longtemps fait tourner en bourrique !!)

L’ainé de la fratrie Marcel PATY est  noté comme étant né à Ecoman puis à Blois ?

Après vérification avec les registre de l’état civil, le fils Marcel est bien né à Blois et non à Ecoman.

Mais… le petit Marcel s’appelle en fait Maximin Marcel Albert COURCIMAULT comme le démontre son acte de naissance :

Acte de Naissance du 1er Septembre 1911 de Maximin Marcel Ambert COURCIMAULT

Ça y est, des nœuds commencent à se former dans ce sac de liens filiatifs !! Allez, on démêle tout ça :

1911 : Naissance de Maximin Marcel Albert COURCIMAULT, fils de Yvonne COURCIMAULT alors fille mère ! On peut comprendre qu’à cette époque, elle ait pu avoir envie de modifier son identité pour cacher sa grossesse et son enfant.

De plus Marcel aurait été légitimé et reconnu par le mariage de Isaie PATY avec Léontine COURCIMAULT et là, nouveau point flou, dans l’acte de mariage, il n’est aucunement fait allusion à une quelconque reconnaissance d’un enfant ! Aurait-il été oublié ? Le jeune Marcel, alors âgé de 7 ans devait surement être caché dans les jupons rassurants de sa grand-mère maternelle Armandine, présente ce jour-là.

Bon, pendant que Léontine (ou Yvonne) joue à cache-cache avec l’administration et mes nerfs, Marcel PATY autrement dit Maximin Marcel Albert COURCIMAUX qui a néanmoins continué sa vie sans se soucier des changements administratifs de personnalité de sa tendre maman. Il a trouvé la femme de sa vie dans la personne de Thérèse Marie Appoline RIGOLET à Cloyes en 1932. Il est chauffeur. Si je suis toujours à la recherche de ses états militaires, on peut supposer qu’il s’est mis au service de sa patrie pendant la seconde guerre mondiale sans y participer en tant que soldat. Du moins en 1944.

Que faisait-il exactement ? ça seul lui pourrait nous le dire.

Lucé est alors un petit village d’Eure-et-Loir, constitué de 5 hameaux (Le Petit-Lucé, Le Grand-Lucé, Les Barres, Les Granges et Poiffonds), séparés par des cultures céréalières : Le Grand-Lucé est le quartier où se situaient les fermes et le plus grand nombre de maisons ; le Petit-Lucé avec quelques maisons autour de l’église ; les Barres avec deux fermes ; Poiffonds, hameau éloigné, comportait quelques petites fermes ; Les Granges était le nom d’une ferme sur la route d’Illiers.

Position géographique

En 1937, l’administration militaire décide de construire une importante caserne de Gardes républicains, sur la route d’Illiers-Combray. Mais en 1939, seuls les logements des officiers sont terminés. L’occupant allemand fait terminer les casernes et installe une école de Sous-officiers de D.C.A. L’implantation d’une garnison engendre la construction de casernes et de baraques, ce qui vaut à la ville de Lucé d’importants bombardements et de nombreuses victimes civiles.

C’est ainsi que le 16 Juillet 1944, la défense anti-aérienne allemande est la cible des Alliés, provoquant ainsi la mort de 9 civils à la ferme des Granges dont le frère de André PATY, le grand-père de mon mari : Marcel

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