#RDVAncestral, Génération 5, Sosa 30 Lignée SIARD
Ce RDV ancestral me cause bien des soucis depuis quelques jours, à savoir qui vais-je bien pouvoir rencontrer ? L’idée de passer mon tour pour ce RDV printanier me traverse l’esprit également. Sans inspiration, je m’installe dans mon transat de jardin, fraichement sorti de sa caverne hivernale, avec une petite couverture, le vent frais venant chatouiller mes épaules.
Raphaël : Ce prénom m’a toujours attiré, je le trouve magnifique et si j’avais eu un garçon, c’est surement de ce prénom dont il aurait hérité. Pourquoi cette fascination ? Surement un souffle venant du passé, venant de toi, Raphaël Alexandre SIARD.
Tu es si près de moi, toi mon arrière-grand-père maternel et pourtant, tu es un fantôme pour toute la famille. Personne ne te connaît. Tu fais parti des secrets de famille qui disparaissent avec les plus anciens.
Je ne connais presque rien de toi, et pourtant, là, sur cette photo, tu sembles heureux de prendre la pose. Photo certainement prise lors d’une grande occasion familiale, un baptême peut-être. Quand, de qui ? là encore pleins de questions auxquelles tu ne me réponds pas et pour cause, je t’observe de loin, n’osant pas te déranger.
Je sais que tu es né en 1906 au Havre et que tu épouses en 1932 ta cousine germaine, Julienne Christiane MAUGER toujours au Havre même si vous êtes tous deux résidents au 4 place de l’église à Vitry-sur-seine. Vous aurez ensemble 5 enfants.
En 1936, je te retrouve sur les listes électorales d’Ivry-sur-Seine. A travers les divers actes de tes enfants, tu es tour à tour journalier, débardeur, cocher et docker à la chambre de commerce d’Ivry-sur-Seine.
Et… plus rien. Le 14 Février 1955, tu disparais à l’âge de 48 ans, laissant femme et enfants dans une tristesse incommensurable.
Et pourtant, tu es là, à quelques pas de moi et j’ai tant de choses à te demander: Quel a été ta vie ? Que t’es-t-il arrivé pour mourir si tôt ?
Je cherche au fond de moi le courage de faire ces quelques pas qui nous séparent. Alors que je me lance, un coup de vent m’envoie un papier au visage : Un papier jauni par le temps contenant un numéro « Matricule 2713 ». Et tu disparais…à nouveau.
Merci !!! Milles Mercis pour ce nouvel indice laissé dans les archives du passé !!
Je vais continuer ma quête, te chercher, te comprendre et un jour faire la lumière que ta courte vie. A bientôt Raphaël, si j’osais… à bientôt papy !

C’est une histoire à la fois belle et triste
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