#ChallengeAZ Sosa 22 Lignée GOURCI
Pour vous raconter l’histoire d’Alphonse Kléber GOURCI et de son fils Kleber Marceau Adrien GOURCI aujourd’hui, nous allons devoir faire un peu d’Histoire.
« Oh nonnn, j’aime pas l’Histoire !! »
Allons Sydney, un peu d’entrain, je sais bien que ce que tu aimes ce sont les bonnes siestes au chaud sur le canapé et la distribution de croquettes et écoute un peu, et tu vas voir, c’est passionnant.
Kléber, en dialecte alsacien signifie « maçon ».
« ça commence bien. Ce n’est pas trop la profession exercé par nos ancêtres. »
Effectivement mais cela est bien anecdotique. Il est très répandu au début du XXeme siècle pour rappeler qu’historiquement c’est le patronyme d’un général français, héros des guerres révolutionnaires, lâchement assassiné au Caire en 1800. On peut le célébrer le jour anniversaire de la mort brutale du grand général.
Né à Strasbourg, fils d’un maçon, Jean-Baptiste KLEBER se destine d’abord à l’architecture, suit à Paris les cours de Chalgrin, exerce sa profession à Besançon puis à Strasbourg. On le retrouve à l’École militaire de Munich. Il est ensuite sous-lieutenant dans l’armée autrichienne d’où il démissionne en 1785. Le revoici en Alsace comme inspecteur des bâtiments publics ; il y dirige notamment la construction de l’hôpital de Thann. En 1792, il s’engage comme volontaire ; en 1793, il se couvre déjà de gloire par sa défense de Mayence. Il est alors envoyé en Vendée avec ses « Mayençais » ; d’abord battu à Torfou, il prend sa revanche à Cholet ; de concert avec son ami Marceau, auquel il veut laisser le commandement nominal mais qu’il assiste de son expérience, il met fin à la « grande guerre » vendéenne par les victoires du Mans et de Savenay. De 1794 à 1796, il sert à l’armée de Sambre-et-Meuse comme principal lieutenant de Jourdan ; il est d’ailleurs le meilleur artisan des victoires de ce dernier, mais il s’entend mal avec son chef auquel il reproche ses indécisions. Curieusement d’ailleurs, comme en Vendée, il refuse tous les commandements en chef, intérimaires ou définitifs, qu’on lui offre, et finit par faire agréer en décembre 1796 une démission plusieurs fois réitérée. Il vit dès lors en simple particulier à Chaillot, ne ménageant pas ses critiques acerbes au régime directorial. Bonaparte vient l’y trouver et le décide à venir avec lui en Orient. C’est à lui qu’il laisse le commandement de l’armée d’Égypte en s’embarquant pour la France ; voici donc Kléber, pour la première fois et contre son gré, commandant en chef ; sa première réaction est curieuse : ni ambition ni déploiement d’activité, mais fureur à se juger berné et découragement ; il oblige Desaix, qui s’y opposait énergiquement, à négocier une convention d’évacuation de l’Égypte avec les Anglais ; et puis, quand il s’aperçoit que les Anglais ont l’intention d’en violer les clauses, il a un sursaut terrible et remporte une éclatante victoire à Héliopolis. Il doit alors faire face à une insurrection au Caire et il la réprime avec une dureté qui lui sera fatale : le jour même où Desaix, son ennemi intime, tombe sur le champ de bataille de Marengo, Kléber tombe sous un coup de poignard dans le cœur, le 14 juin 1800, du jeune musulman Soleyman.
Napoléon dira de lui à Sainte-Hélène :
« Le vrai caractère perce toujours dans les grandes circonstances : il est des dormeurs dont le réveil est terrible. Kléber était d’habitude un endormi ; mais dans l’occasion, et toujours au besoin, il avait le réveil du lion. » Napoléon
« C’est bien beau tout ça mais et nos ancêtres alors ? »
J’y viens, j’y viens.
Alphonse Kléber GOURCI est né le 22 Mars 1894 à Unverre (28). Il est facile de supposer que son père, Jules Alphonse lui a transmis son premier prénom par simple descendance d’un père à son premier enfant puis qu’il ai voulu rendre hommage au général en lui offrant le prénom de Kléber.

Lors de son recrutement dans sa vingtième année, Alphonse Kléber est décrit comme ayant des cheveux châtains foncés, des yeux bleus clair, un front large et fuyant avec un gros nez rectiligne tordu sur la gauche, le tout avec un visage rond. I mesure 1 mètre 64.
« C’est très ressemblant je trouve !! »
Attention sur cette phot il était bien plus âgé.
La mobilisation générale est déjà déclarée lorsqu’il est incorporé le 12 Septembre 1914. Dans l’armée active, il passera du 1er Régiment du génie, au 10ème et ensuite au 11ème le 2 décembre 1916. Après 13 mois de front il sera réformé temporairement pour cause de bronchite suspecte jusqu’au 13 novembre 1918. Sa réforme définitive ne sera validée par la commission de réforme que le 4 décembre 1919 avec pour motif médical : Sclérose pulmonaire du sommet droit avec diminution de la respiration de tout le coté droit.
Malgré tout, il aura une femme et une famille qui sauront le soutenir dans les moments difficiles du retour à la vie civile.
« Oui d’ailleurs son fils Kléber Marceau Adrien, que peux tu nous dire sur lui? »
Et bien Kléber est né hors mariage le 03 Juin 1915 à Unverre mais il est bien reconnu comme étant le fils d’Alphonse Kléber qui fait lui même la déclaration en mairie, probablement a-t-il eu une permission exceptionnelle. Mais sachant son futur retourné au front, Adrienne Désirée CELLIER retourne en Mairie pour le reconnaitre comme étant son fils le 25 juin suivant. Le mariage célébré le 25 Juillet 1916 entre Alphonse et Adrienne vient régulariser et légitimer ce premier enfant.
De Kléber Marceau, je ne sais pas grand chose, faut d’avoir pris le temps de travailler sur sa vie.
« Bah voilà, faut arrêter de dormir et potasser les archives, allez go! »
Bon, ben je vous laisse alors, le devoir m’appelle.
A Lundi pour la lettre L
« oh L comme …Lundi !! »
Pour le coup j’ai trois Kleber, ce prénom n’est pas aussi déjanté que les précédents !
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effectivement beaucoup plus connu historiquement aussi. Mais des K y ‘en a pas dans toutes les maisonnées !
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