52 Semaines pour nos découvrir 52 Ancêtres : 52 Poilus à l’honneur #52S52A
Introduction : https://aucoeurdupasse.com/2024/01/01/52-semaines-52-ancetres-nos-poilus-a-lhonneur/
Marie Georges Justin BATY est âgé de 20 ans lorsqu’il commence son service militaire, comme tous les jeunes de sa génération. Il intègre le 31e Régiment des dragons. Dès la mobilisation générale, il est désigné pour faire partie des troupes sur le pied de guerre, il part sur le champs à Lunéville, lieu de stationnement du régiment, affecté à la 2e brigade de dragons de le 2e division de cavalerie d’août 1914 à novembre 1918. Il faut savoir que les régiments de Dragons se déplacent à cheval mais combattent à pied.
Parcours Militaire :
Peu de détails sont donnés sur la fiche militaire de Marie Georges Justin. Néanmoins, l’histoire du 31e régiment de dragons nous précise des combats importants :
La bataille de la trouée de Charmes, également dénommée bataille de la Mortagne qui se déroule en Lorraine entre Nancy et les Vosges du 24 au 26 août 1914. Elle se conclut par une victoire française sans laquelle le redressement français sur la Marne n’eût pas été possible.
Avant que le 31e régiment de Dragons ne prennent part aux combats de la bataille de la Lys, également connue sous le nom de quatrième bataille d’Ypres qui s’est déroulée du 9 avril au 29 avril 1918, Marie Georges Justin est passé au 29e Régiment de dragons le 10 janvier 1918 puis au 5e régiment de cuirassiers le 13 juillet 1918. Il finira la guerre sous le drapeau du 9e régiment de Cuirassiers.
Marie Georges Justin sort vivant de tous ces combats. Il est démobilisé le 12 aout 1919 et mis dans la réserve du 11e régiment de Chasseurs.
Retour à la Vie Civile
en Vert : ANDRY Louis Charles,
en bleu : ANDRY Louis Philippe,
en marron : ANDRY Marcel Antoine,
en bordeaux : BATY Marie Georges Justin
Marie Georges Justin se retire à Rougemont-le-château, dans la région qui deviendra le département du territoire de Belfort en 1922, seule zone à ne pas être devenue allemande après le défaite de 1870-1871.
Le 25 février 1919, il épouse Eugénie Delphine JEANNOT à Rougemont-le-Château. Ses parents font le déplacement pour célébrer cet évènement avec leur fils et faire connaissance avec la belle-famille.
Puis il devient gendarme à la 3e légion de Gendarmes le 30 Novembre 1920. un an après, il est gendarme à pied.
le 29 Mai 1923, le chef de légion accepte sa demande de démission. Il reçoit un certificat de bonne conduite. Il déménage à Neubourg dans l’Eure sous il est intégré dans la subdivision de Rouen-Sud en tant de réserviste. On le note comme étant père d’un enfant. A ce jour, je n’ai pas retrouvé la Trace de cet enfant.
En 1927, un drame souvient dans la vie de ce petit couple : Accident ou maladie ? Pour le moment aucun indice ne permet de choisir une orientation sur les faits notés dans sa fiche militaire : On découvre qu’il est amputé au niveau de la cuisse droite.
La commission de réforme du 19 octobre 1927 reconnait sa réforme définitive mais ne l’impute pas à des faits militaires. Il bénéficie d’une pension d’invalidité à hauteur de 80%.
En 1933, celle ci est augmentée à 90%, les médecins constatant par ailleurs une hernie inguinale gauche.
Quatre ans plus tard son dossier est réétudié par la commission de réforme de Chaumont qui lui attribue un pension d’invalidité de 100% pour une « amputation de la cuisse droite au 1/3 inférieur » associée à « des douleurs au moignon conique à cicatrice large postérieure adhérente au fémur », « diverses allergies au membre inférieur gauche »
Il tolère mal l’appareillage prescrit.
Je le perds un peu de vue avec son épouse, mais les outils d’aujourd’hui font des merveilles et c’est ainsi que je le retrouve le 17 juin 1940 à Verneuil sur Avre, en tant que receveur-buraliste, où son acte de décès est retranscris dans les registres de la ville, décès qui a eu lieu 10 jours auparavant à Morvilliers au bourg en Eure-et-Loir.
Au Coeur du Passé 
Je suis toujours aussi admirative
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encore un bel article, bravo
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