52 Semaines pour nos découvrir 52 Ancêtres : 52 Poilus à l’honneur #52S52A
Introduction : https://aucoeurdupasse.com/2024/01/01/52-semaines-52-ancetres-nos-poilus-a-lhonneur/
Marie Henri Arthur BATY est incorporé dès 1911 au 32e régiment d’artillerie en tant que second canonnier. Il passe maître pointeur en 1912 avant de finir sa période d’exercice militaire avec un certificat de bonne conduite le 8 novembre 1913.
Il est classé dans l’affectation spéciale de la 6e section de chemins de fer de campagne, subdivisions complémentaires comme homme d’équipe de la Compagnie de l’Est le 6 juillet 1914.
La Compagnie des chemins de fer de l’Est, dite parfois Compagnie de l’Est ou l’Est, est une société anonyme créée en 1845 sous le nom de Compagnie du chemin de fer de Paris à Strasbourg. La dénomination est changée en 1854 à la suite du rachat d’autres compagnies et de l’obtention de nouvelles concessions. Elle est l’une des six grandes compagnies des chemins de fer français nationalisées le 1er janvier 1938 pour former la Société nationale des chemins de fer français (SNCF)

Parcours Militaire :

Quelques mois plus tard, la guerre résonne à ses oreilles, et voilà Marie Henri Arthur de retour sous les drapeaux, intégré au personnel des sections de chemins de fer de campagne. Malgré son statut d’appelé, il reste maintenu dans son emploi et est affecté spécialement à la compagnie de l’Est du 2 aout 1914 au 8 aout 1919.
Pour organiser les transports de soldats et les constructions et exploitations de lignes militaires, le ministère de la guerre avait une direction dénommée : Direction des Chemins de fer de Campagne (D.C.F.C.). Le personnel des sections techniques d’ouvriers des Chemins de fer de Campagne, recruté dans le personnel des réseaux parmi les ingénieurs, employés et ouvriers au service des grandes compagnies et du réseau de l’État, soit volontaires, soit assujettis au service militaire par la loi de recrutement, était réparti en dix sections.
Les sections de chemins de fer de campagne étaient chargées d’assurer l’exploitation et l’entretien des voies ferrées en arrière du front dans la zone des opérations.
Une recherche en cours sur la carrière en tant que cheminot de Marie Henri Arthur BATY nous permettra, peut-être, de connaitre ses déplacements et éventuellement ses actions durant cette période. Aujourd’hui, sa fiche militaire est muette sur ce sujet.
| La Minute « Vocabulaire Militaire » : « Les maîtres pointeurs se recrutent parmi les pointeurs, en suivant l’ordre de classement établi chaque année après les écoles à feu. ils sont au nombre de six: leur cadre est toujours tenu au complet. ils sont nommés par le chef de corps sur les propositions hiérarchiquement transmises par les capitaines-commandants. Tout gradé doit être en état de pratiquer et d’enseigner le pointage, autant que sa vue le permet. » Concrètement, ils orientent les fusils ou les canons, ajustent les visées et les faisceaux. |
Retour à la Vie Civile
Entre son service militaire et le début du conflit, Marie Henri Arthur épouse le 16 avril 1914 à Armentières-en-brie la demoiselle Jeanne Désirée GRESSIER âgée d’à peine 21 ans. pourtant ils se fréquentaient depuis quelques années car ils reconnaissent comme étant le fruit de leur union charnelle une fille dénommée Marie Gressier dont la naissance est constatée sur les registres parisiens du XVIe arrondissement le 15 juillet 1912.
On peux supposer qu’il avait la possibilité de retrouver sa famille régulièrement car un second enfant, Jean Henri Paul voit le jour le 27 juillet 1915 à Meaux, lieu de résidence familial.
Marie Henri Arthur s’éteint le 27 juin 1937 et est inhumé à Armentières.


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