#ChallengeAZ, Lignée ANDRY, Génération VIII , Sosa 210-211
Le Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXème au XVème siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 désigne le mareschier, noté aussi maresquier, comme étant un homme cultivant un marais, zone de culture relativement humide. Quelques décennies de dictionnaires plus tard, on retrouve le maraîcher comme étant un jardinier faisant la culture de manière intensive et (généralement) sur une grande échelle des légumes, notamment des primeurs, pour les vendre à l’intérieur ou à proximité de l’enceinte d’une ville.
La branche généalogique maternelle des ANDRY, la famille COURTIN, s’installe à Larue vers 1870, au n°11 de la route départementale 60 en tant que maraîchers : Philippe Casimir COURTIN et Virginie Louise CHANDON se marient le 04 Mars 1848 à la Paroisse Sainte Marguerite de Paris où il étaient auparavant jardiniers.
Ils font prospérer leur affaire maraichère dans cette ville en plein devenir aux portes de la capitale, avec de nombreux membres de la famille, notamment leur deux garçons Etienne Philippe et Adolphe François et leur fille Marceline Louise « Manguy ». De nombreux jeunes commencent à travailler dans les champs de verdure et aident à la cueillette, au nettoyage, aux transports des denrées. L’affaire prospère et la réputation de la qualité suit. La reprise de la structure se fait par l’un des employés et sa descendance. Les bâtiments seront démolis en 1973 pour élargir la route départementale 60.


Ces photos représentent une partie du domaine maraicher « COURTIN » avec le bâtiment principal et les annexes où sont logés certains employés ici, en pleine récolte. On peut facilement imaginer les temps de récoltes faits par certains, tandis que d’autres vont sur les marchés et au cœur de Paris pour vendre le résultat des cueillettes. Il est aussi fort possible que les particuliers aient eu le droit de venir cueillir par eux-mêmes leur besoins personnels en légumes et que le paiement soit fait en fonction des quantités cueillies.
À Chevilly-Larue, jadis rurale et agricole, les quelques centaines d’habitants ont longtemps vécu du maraîchage, de la culture florale ou des travaux des champs. Chacun se nourrissait du résultat que la terre voulait bien offrir.
Mais où est donc passé Sydney ? Il n’a fait aucune remarque aujourd’hui !
« Chut ! … Je m’instruis et je travaille, nous avons encore la moitié de l’alphabet à couvrir et on n’avance pas bien vite ! On a perdu toute notre avance ! Donc je mange une croquette » aux légumes » (juste pour coller au thème, on est bien d’accord ?) et je travaille, je travaille !!! »

À fond Sydney ! 😂
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Pas tout le temps 😂
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Quel bosseur, ce Sidney !
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Oh ce Sydney nous fait languir pour la suite des articles !
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Je crois que voici un métier qui « parle » à beaucoup de généalogistes. Petite caresse à Sydney
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Sydney me plait beaucoup !!! 🙂
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