52S – 52A Semaine 12 : Philippe Albert COURCIMAULT

52 Semaines pour nos découvrir 52 Ancêtres : 52 Poilus à l’honneur #52S52A

Introduction : https://aucoeurdupasse.com/2024/01/01/52-semaines-52-ancetres-nos-poilus-a-lhonneur/

Philippe Albert est un homme à la santé fragile lorsqu’il se présente pour son incorporation le 15 novembre 1902. Pourtant, il passe devant les médecins qu’ils le déclarent bon pour le service. Du haut de ses 1.62 m, il intègre le 9e escadron du train. Mais six mois plus tard, la commission spéciale de Châteauroux le réforme temporairement pour endocardite susceptible de guérison.

Le 18 mars 1904, sa reforme est renouvelée par la commission pour « Imminence de tuberculose » cette fois-ci.

Il devient le matricule 4453 du 5e escadron du train à partir de mai 1905, dans lequel il termine sa période militaire.

Son retour dans les campagnes loir-et-chériennes lui permet de rencontrer Georgette Augustine PICARD avec qui il s’unit le 05 novembre 1910 à Pezou (41).

Un an plus tard naît André Emile.

Il est difficile de suivre les mouvements du 5e escadron du train (son nom exact est Escadron du Train des équipages Militaires E.T.E.M) sans connaître la compagnie à laquelle appartient Philippe Albert. Mais il participe activement aux transports des ravitaillements pour apporter un peu de réconfort aux soldats du front ; aux transports des armes et munitions au risque de ne pas arriver à temps ou pire, de disparaître avec les chargements ; aux transports des blessés pour sauver la vie des soldats en pleurs, épuisés, blessés et désemparés.

C’est lors de l’une de ces missions que Philippe Albert COURCIMAULT est touché, le 19 juin 1915, par des éclats d’obus provoquant des plaies superficielles au bas de la cuisse et de la région thoraco-abdominale latérale gauche ainsi que des contusions lombaires sur tout le côté gauche. Il est soigné à l’hôpital de Bar-le-Duc pendant 5 mois.

De retour sur le front, il passe au 45e régiment d’artillerie où il devient second canonnier avant de passer au 105e régiment d’artillerie lourde en mars 1916.

Le 105e R. A. L. fut formé à partir du 1er novembre 1915 au moyen d’éléments venus d’un peu partout. Au commencement de 1916, l’ennemi est en pleine préparation de la bataille qui reste à ce jour la plus terrible de la guerre 14-18 : La bataille de Verdun. Désillusionné par la tournure que prend la guerre, il veut en finir et pour cela, il vient se lancer à l’assaut de cette citadelle, espérant que sa chute ne serait qu’une question de jours. Mais les soldats français, comprenant la grandeur du sacrifice qui leur est demandé, répondent par une défense qui soulèvera, bien plus tard, l’admiration du monde entier.

Le 105e R.AL se trouve en janvier 1916 en position devant le Mort-Homme et au N.-O. du village d’Esnes, à environ 10 km de Verdun, sur la rive gauche de la Meuse.

Ainsi, peu de temps après sa formation, le régiment prenait une part active à la grande bataille de Verdun sur laquelle les Allemands avaient fondé tant d’espoirs et qui, grâce à l’opiniâtreté et à la résistance merveilleuse de nos troupes, ne fut pour eux qu’un sanglant échec. Le gros effort fait par les Allemands, pour percer notre front de Verdun a piteusement échoué. C’est à notre tour maintenant de montrer à l’ennemi que le coup qu’il nous a porté, pour rude qu’il fut, n’a pas diminué la valeur de notre vaillante armée. Au contraire, elle se relève de cette épreuve plus hardie et plus intrépide que jamais. Elle va le lui montrer, d’abord en juillet 1916 sur la Somme, et un peu plus tard en lui reprenant les forts de Vaux et Douaumont à la conquête desquels il s’était tant acharné.

(Source Gallica : historique du 105 R.A.L : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63152681.texteImage)

Par la commission de février 1918, Philippe Albert est passé au 305 régiment d’artillerie lourde à partir du 1er mars 1918

Blessé et fragile, Philippe Albert retrouve la chaleur de sa famille, et offre à son fils André Emile né avant la guerre, la joie d’avoir un repère paternel et une petite sœur ! Georgette Augustine met au monde au sein du foyer familial de Pezou (41) une petite fille le 02 mai 1920 qui portera le nom d’ Andrée Louise Madeleine. A ce jour, les archives en ligne du département ne nous permettent pas d’en savoir plus sur l’histoire de la famille.

La mort fera son apparition en 1930 et emportera avec elle Georgette Augustine .Elle est inhumée au cimetière de Pezou avec ses parents. Philippe Albert est désormais seul avec ses enfants. Il ne la rejoindra que 24 ans plus tard.

Lien Familial
Statistiques établies tout au long du challenge

  Une réflexion sur “52S – 52A Semaine 12 : Philippe Albert COURCIMAULT

  1. Avatar de aupieddemonarbrejevivaisheureux
    21 mars 2024 à 11 h 44 min

    Pour un homme de santé fragile, il a bien tenu le coup !

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