Les « Coursimault » à Chapelle-Royale

#1Jour1Ancêtre, lignée GOURCI

Chapelle-Royale est un petit village percheron d’à peine 300 habitants en 2018.

Mais qu’en est-il du temps de nos Ancêtres ?

Ce village apparaît dans notre ascendance à partir de la 9 ème génération de la lignée GOURCI, famille maternelle de ma belle-mère, Thérèse. Nous sommes en 1796 et la population se remet à peine des affres de la révolutions, la guerre, la peur sévissent encore dans toutes les terres, même dans le Perche. A cette période, on compte environ 500 capellariens et capellariennes.

Malgré la volonté de prendre sa liberté, la population aime se rattacher à une maison où elle se sent en sécurité. L’ église de la Chapelle-Royale accueille ainsi bon nombre d’épousailles afin de les protéger sous son aile. 

La première église, de fondation royale, dépendait à sa création et pendant de nombreuses années de l’abbaye de Saint-Père de Chartres au VII siècle, à qui la Reine Bathilde, épouse du roi à mérovingien Clovis II a fait d’importantes donations pour sa construction. D’une simple chapelle, elle est devenue royale de par son origine.

Pourtant Chapelle-Royale s’est vu rebaptisé entre 1789 et 1816 pour devenir Chapelle-sur-l’Yerre, nom devenu républicain en référence au cours d’eau traversant le village.

En remontant le passé, et sur 4, voire 5 générations, ce petit village abritera sous quelques pauvres cabanes de paysans construites à proximité de la rivière et non loin du premier château des Blossiers, château féodal, dont il ne reste que peu de vestiges, la famille COURSIMAULT.

Famille au sens très élargie du terme, ils ont tous, un jour dans leur vie, foulé, retourné, cultivé, labouré les terres du bocage percheron. Je vais m’attarder quelques instants en 1742.

En ce 02 Février et durant les 2 prochaines années, une étrange épidémie de grippe broncho-pulmonaire fait 2500000 morts à travers la France. Jean Baptiste COURSIMAULT, âgé de 51 ans, a-t-il été touché par ces maux ?C’est fort probable. Affaibli par le travail incessant de la terre, en plein vent, en pleine déluge d’eau, de grêle, il n’aurait pas eu suffisamment de force et de nourriture riche pour se préserver. Mais il a su être présent pour l’union de son fils Leonard avec sa belle Louise PEAN une dizaine de jour avant.

Malheureusement, l’église et le cimetière de Chapelle-Royale l’ a accueilli dans sa dernière demeure laissant sa veuve Louise Hery dans son chagrin.

Reprenons le chemin du passé, juste pour célébrer un évènement heureux en ce 02 Février ….1636, dans le village voisin, un petit homme pousse son premier pleur et se loge dans les seins de sa mère, Rose BOULAY. Ce petit, c’est Jacques COURSIMAULT. Je ne sais que très peu de chose à son sujet, mais je sais déjà qu’il est le cadet d’une grande fratrie. Il devra surement apprendre le même métier que son père pour vivre… ou survivre selon les choix qu’il aura à faire dans sa vie. Aujourd’hui, nul ne le sait.

Est-ce que la belle Chapelle-Royale a protégé cette « famille » ? Je ne saurais pas le dire, mais une chose est sûre : L’église du village a su accueillir en son sein les joies, les peines, les espoirs et désespoirs de chaque membre de cette grande famille « COURSIMAULT » comme une mère saurait le faire avec sa progéniture.

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